La pollution plastique tue

La pollution plastique tue

La pollution plastique tue à ce jour 1 million d’oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins par an.
8 Millions de tonnes : c’est ce que représentent les déchets plastiques abandonnés chaque année dans les océans, faisant des ravages sur la faune marine, ainsi que sur l’économie de la pêche et du tourisme. En 2018, la Journée mondiale de l’environnement, le 5 juin, ainsi que la Journée mondiale des océans, le 8 juin avaient pour thème la pollution plastique.

Alerte aux "consomm’acteurs"
Les alertes sont lancées aux consommateurs que nous sommes afin de nous alerter sur la quantité démesurée de déchets que nous produisons. On estime que 80 % de toute la pollution des océans provient des déchets venant de la terre ferme. Cette pollution par le plastique coûte à l’océan 1 million d’oiseaux de mer et 100 000 mammifères marins par an. Sans oublier l’impact sur la santé humaine, puisque si les poissons mangent du plastique, nous-mêmes mangeons ces poissons...

Des plus petites créatures aux baleines : tout l’écosystème impacté

Tous les continents sont concernés. Si rien n’est fait, d’ici à 2025, ce seront 250 millions de tonnes de déchets plastiques qui seront accumulés dans les eaux du globe, selon les chercheurs.

Cas tristement emblématique des effets de cette pollution sur la faune marine : une baleine, morte en Thaïlande début juin 2018, dans le corps de laquelle les vétérinaires ont retrouvé plus de 80 sacs plastiques. « La pollution de nos océans est si grande que cela touche désormais tous les niveaux de l’écosystème, des plus petites créatures aux baleines », déplore John Tanzer, du WWF.

Les tortues marines font également partie des animaux particulièrement impactés par la présence de déchets plastiques dans les océans. La principale menace pour elles provient des sacs en plastique, qu’elles confondent avec des méduses ou d’autres sources de nourriture. « Cela provoque une occlusion… mais elles ont toujours faim, alors elles continuent de manger. Ca s’accumule, ça s’accumule, et elles finissent par imploser. Ou bien elles souffrent tellement qu’elles sentent qu’elles doivent cesser de manger. Alors elles meurent de faim », explique à l’AFP Casper van de Geer, directeur du Local Ocean Conservation, qui prend en charge les tortues en détresse de Watamu, au sud-est du Kenya.

Le fléau des objets jetables
Les filets de pêche abandonnés en mer font également partie des polluants plastiques. En flottant dans l’océan, les filets prennent dans leurs mailles des quantités d’animaux marins qui n’ont que peu de chance de réchapper de ces pièges redoutables. Mais les déchets sont également produits par tout le plastique à usage unique : bouchons, briquets, emballages, rasoirs, bouteilles, pailles, couverts, film fraîcheur, etc. représentant 50 % du plastique produit dans le monde. Ce sont eux qui constituent l’essentiel des déchets des océans.

Les plastiques légers et résistants flottent sur l’océan, libèrent des substances polluantes lorsqu’ils se désagrègent en microparticules toxiques que les animaux confondent avec de la nourriture, détaille l’Unesco. Les poissons et les oiseaux peuvent s’étouffer avec ces particules qui les rendent malades lorsqu’elles s’accumulent dans leur estomac. Ils peuvent également s’étrangler avec des déchets plus gros.

Bonnes résolutions
Bannissons les produits en plastique à usage unique qui seront plus nombreux que les poissons en 2050 si la tendance actuelle continue !
La Commission européenne a présenté le 28 mai 2018, un projet de directive prévoyant d’interdire cinq catégories de produits jetables en plastique :
– les Cotons-Tiges (hors usage médical spécifique) ;
– les couverts jetables ;
– les pailles (hors usage médical spécifique) ;
– les touillettes pour les boissons ;
– les bâtons utilisés pour fixer les ballons gonflables et leur dispositif de fixation.
Ces mesures doivent être discutées par le Parlement et le Conseil européen, mais la Commission espère une entrée en vigueur de ces interdictions à l’horizon 2020. En attendant, plusieurs initiatives sont lancées pour inciter chaque citoyen à agir sur sa consommation.

Abandonner le plastique à usage unique
Des campagnes et des associations à l’échelle mondiale, invitent tout un chacun à se lancer un défi : abandonner au moins l’un des produits plastiques à usage unique que l’on utilise régulièrement dans notre quotidien.

Les œuvres des ateliers Arts Plastiques Enfants des AIL Eyguières sont essentiellement créées à base de matériaux de récupération (carton, tissu, plastique, colle et peintures entamées etc ets...) Lorsque vous triez armoires et tiroirs ne jetez plus et faites en dons à Patricia qui vous en remercie pas avance et saura transformer avec ses jeunes artistes en œuvres.