« Chavela Vargas »

« Chavela Vargas »

Film Américain de Catherine Gund et Daresha Kyi
Sortie en salles 15 novembre 2017
Durée : 1h 35min
Genres Documentaire, Biopic, Musical
Avec Chavela Vargas


Synopsis :

De Frida Kahlo à Pedro Almodovar, artiste inspirante et inspirée, ce récit composé d’images rares révèle une femme à la vie iconoclaste et d’une modernité saisissante.
Figure de proue de la musique mexicaine Ranchera, Chavela Vargas, restera à jamais empreinte de récits et de légendes. Chavela s’est elle vraiment glissée tard dans la nuit dans les chambres des maris pour leur voler leur femme ?
S’est elle vraiment enfuie avec Ava Gardner au mariage de Elisabeth Taylor ? Avant son retour triomphant en Espagne grâce au soutien et à l’admiration de Pedro Almodovar, elle avait arrêté de chanter pendant si longtemps que les gens avaient cru qu’elle était morte. Vêtue comme un homme, fumant et buvant comme un homme, portant un pistolet, Chavela Vargas n’a cessé d’affirmer sa liberté, sa singularité, son identité et sa passion pour la musique et les textes engagés.

Pour clôturer la saison de "Vive le cinéma" en musique

Les élèves de la section guitare des AIL, sous la conduite de Fabien Brassac, coloreront musicalement le début de soirée.

En savoir plus sur le film :

Bande annonce

Critiques de la presse :

Télérama
Critique lors de la sortie en salle le 14/11/2017
Par Frédéric Strauss

Pleine d’une vérité rocailleuse et d’une infinie majesté, sa voix s’élevait à la fin de Julieta, comme dans beaucoup d’autres films de Pedro Almodóvar. Mais qui fut la chanteuse mexicaine Chavela Vargas, disparue le 5 août 2012 à 93 ans ? Ce documentaire livre le portrait passionnant d’une femme qui mena sa vie en aventurière et en fit un incroyable roman…

Son courage et son culot fascinent. Comme elle est d’allure masculine, ses parents ont tellement honte qu’ils la cachent et le curé la chasse de l’église. Très tôt condamnée à la solitude, qu’elle chantera toujours, elle s’impose à Mexico, dans les années 1950, en devenant une artiste unique, portant poncho et pantalon. Pour gagner sa place dans une société machiste, elle vide autant de bouteilles de téquila que les hommes. Et met, comme eux, des femmes dans son lit. Parmi lesquelles Ava Gardner et Frida Kahlo… Les deux réalisatrices communiquent leur admiration pour cette chanteuse qu’elles dépeignent en héroïne de la libération homosexuelle, même si elle ne revendiqua ce rôle que tardivement. Mais la liberté de Chavela Vargas est magnifique. Elle l’élève jusqu’à un dialogue avec les forces secrètes de la nature et les dieux mexicains. Comme le dit ­Almodóvar, cette femme était un volcan.

Elle
par Françoise Delbecq

On sort bouleversé.

Libération
par François-Xavier Gomez

Chavela Vargas, réalisé par les Américaines Catherine Gund et Daresha Kyi, est peut-être le documentaire musical le plus prenant depuis "Sugarman". Contrairement au film sur le chanteur soul (mexicain lui aussi) Sixto Rodriguez, il n’emprunte pas les chemins de la fiction. Il n’en n’a pas besoin, tant le récit de Chavela Vargas est romanesque, enchevêtrant la réalité et le désir, le terrestre et l’imaginaire.

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