Alberto Giacometti, The Final Portrait

Alberto Giacometti, The Final Portrait

Le film : « Alberto Giacometti, The Final Portrait »

De Stanley Tucci
G.B.
Sortie en salles 6 juin 2018
Durée : 1h30
Genre : comédie dramatique, Biopic

Synopsis :
Paris, 1964, Alberto Giacometti, un des plus grands maîtres de l’art du XXème siècle, invite son ami, l’écrivain américain James Lord, à poser pour un portrait. Flatté et intrigué, James accepte. Cela ne devait prendre que quelques jours mais c’était sans compter sur le perfectionnisme et l’exigence du processus artistique de Giacometti…

Les échanges et les intervenants

Le film sera présenté par Cathy Serra artiste peintre et animatrice de l’atelier peinture aux A.I.L.
« Vive le cinéma » vous propose un échange à l’issue de la projection.

En savoir plus sur le film, bande annonce, critiques de la presse :

Télérama
La critique par Frédéric Strauss

En 1964, Giacometti invite son ami James Lord à prendre la pose. Durant des jours et des jours, l’artiste n’en finit pas de recommencer ce portrait. Blocage ou clairvoyance du génie ? Le réalisateur favorise l’aspect comique, nourri par la répétition des séances de pose, l’excentricité de Geoffrey Rush et la rigueur d’Armie Hammer.

Culture box
Par Pierre-Yves Grenu

Deux semaines de la vie d’un génie. "The Final Portrait" n’est pas à proprement parler un biopic, plutôt une tranche de vie et de création, une immersion dans l’atelier du génial peintre et sculpteur.
Il maugrée, jure, explose. Il arrache ses esquisses, les brûle. Recouvre d’une gouache uniforme le portrait auquel il vient de consacrer des journées. Plus tard, il s’abandonnera en buvant et en dansant. Voûté, ébouriffé, Giacometti n’est plus très loin de la fin de sa vie. Son incapacité à terminer une oeuvre transforme chez lui la création en souffrance.

Ce Giacometti du milieu des années soixante est pourtant une star. Les grandes capitales se battent pour organiser ses expositions. Ses silhouettes filiformes et tragiques l’ont rendu célèbre dans le monde entier. Sur toile, on s’arrache ses portraits figés, sombres et presque monochromes, sans cesse amendés, effacés et reconstruits.

Positif
par Jean-Loup Bourget

Sans doute le film n’échappe-t-il pas tout à fait aux clichés du pittoresque parisien [...] mais il a deux grandes qualités. D’abord, il résiste fermement à la tentation du biopic [...]. Par ailleurs, le film bénéficie d’interprètes de qualité exceptionnelle [...].

Bande annonce :